Cultiver son jardin et sa passion

by carolfo33

Cultiver son jardin et sa passion

Faire avec patience, amour et engagement

cultiver

“J’aime le mot culture. Pas seulement quand il s’agit de cultiver des légumes, plantes ou herbes, mais aussi comme la métaphore de bien plus. Culture me fait penser à nature, à nourriture, à ce qu’il y a de plus important : prendre soin de l’environnement. Ce mot m’évoque aussi la culture d’un intérêt, d’une passion. La patience nécessaire. Cultiver sa manière propre de faire. Essayer encore et encore, de mieux en mieux. Travailler patiemment, tourner vers l’avenir” (Emelie Forsberg, traileuse professionnelle. Extrait du livre Vivre et Courir).

J’adore la définition qu’Emelie donne à “culture” et “cultiver”. Cultiver c’est faire avec patience, engagement, et passion. Je pense que cela devrait se transmettre et que la nature peut nous guider au quotidien 😉

L’année m’aura personnellement été propice à la culture, notamment grâce au premier round de confinement au printemps. Malgré la crise générale, la situation m’aura permis de ralentir, de prendre soin de, de semer de nouvelles graines et d’exprimer ma passion… et aussi de lancer un petit jardin potager.

Enfin posés et ayant du temps à la maison, nous avons décidé, avec mon compagnon, que c’était l’occasion d’enverdurer nos 20m2 de terrasse en cultivant quelques variétés de légumes et d’aromates en pots et sur une bande de terre. Ainsi, nous avons planté des pieds de tomates, des courgettes, des butternuts, de la menthe, du persil, de la ciboulette et de la verveine citronnée… 

Pendant quelques mois nous avons suivi de près la croissance de nos jeunes pousses comme si elles étaient des nôtres. Nous les avons observées attentivement, nous les avons chouchoutées, prénommées et nourries au bon jus de ver de terre. Nous avons suivi leurs humeurs matin, midi et soir et leurs coups de mou lorsque le Soleil était trop fort ou lorsqu’elles faisaient la tête suite à une bonne averse.

Les plantes sont fascinantes, inspirantes. Cela a aussi quelque chose de relaxant – voire même thérapeutique – de les regarder de près tout en prenant soin d’elles !

L’histoire a toutefois une fin assez tragique : déconfinés pour l’été, nous avons abandonné nos petits pour aller nous défouler à la montagne. Trois semaines de canicule plus tard, seule Babette, notre ciboulette, et Percy, le persil, étaient encore en vie.

Pour le coup, nous n’aurons pas cultivé jusqu’au bout !

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